mardi 21 juillet 2015

L'Etape du Tour 2015 : St Jean De Maurienne - La Toussuire

Lorsque le parcours a été publié courant octobre 2014, je me suis d'abord dit que cette étape ressemblait trop à celle que j'avais effectué en 2012, avec un départ depuis Albertville. Et puis vu l'engouement suscité auprès de mes collègues et amis, qui souhaitaient y prendre part, je ne pouvait faire l'impasse, d'autant que c'est un très beau parcours, et un défi sportif assez conséquent. J'ai donc re-signé pour ma 3e Etape Du Tour.
 
Le parcours est assez court, mais il n'en est pas moins difficile avec 4 cols à enchainer, pour un total de 4600 m de dénivelé. En 2012, le parcours empruntait le col de la Madeleine, à la place du col du Chaussy, pour un final identique. J'avais souffert à l'époque, et je me doute que ce sera encore le cas cette année.
 
 
Côté préparation, j'arrive avec 5000 kms dans les jambes depuis le début d'année, quelques épreuves et séjours en montagne, et j'ai réussi à perdre du poids. Bref, j'arrive au moins aussi bien, si ce n'est mieux, préparé qu'en 2012.
 
Comme l'année dernière, Sébastien et Timothée seront de la partie également.
 
Samedi matin, Seb et moi faisons route jusqu'à St Jean de Maurienne, où nous récupérons Tim, pour ensuite nous rendre à la Toussuire pour y retirer les dossards. Bien que nous montons en voiture, nous pouvons avoir un aperçu de la pente qu'il nous faudra monter le lendemain, probablement en pleine chaleur, et déjà bien fatigués. Arrivés à quelques kilomètres du sommet, c'est l'embouteillage et il devient très difficile d'accéder à la station. Nous retirons nos dossards, et faisons un tour rapide du village de l'Etape et de ces nombreux exposants. Un grand mur a également été apposé avec le nom des 15000 participants, et nous prenons quelques minutes pour vérifier que nous y figurons bien.
 
Redescente à St Jean de Maurienne, et on file à St Michel de Maurienne où est situé notre camping.  ASO a cette année, fait main basse sur tous les hôtels de la région dès l'annonce de l'Etape, pour proposer des packages, aussi cette solution s'est avérée plus économique, tout en étant pas trop éloignée du départ. Nous plantons nos tentes, mais le sol composé principalement de gravier, complique un peu la tâche. Ma tente n'est pas très stable, mais tans pis, nous n'aurons que 2 nuits à passer ici.
 
5h le dimanche matin, c'est le grand jour. J'ai assez bien dormis, sans éprouver de stress.
6h, nous enfourchons nos vélos et partons en direction de St Jean, 13 kms sur une route plate voire descendante, qui nous feront une petite mise en jambe, l'Etape n'offrant que 3 kilomètres de plat avant d'attaquer la première montée.
 
Nous regagnons nos SAS, le second pour Tim, le 5e pour moi, et le 6e pour Seb. A 7h le premier SAS est libéré, et chaque SAS suivant est libéré toutes les 8 mn.
 
Nous voilà parti, les premiers kilomètres vont se faire à bonne allure tout en étant modérée, et rapidement nous nous retrouvons dans la pente du col du Chaussy. 16 kms de pente régulière, entrecoupée d'une petite descente. La température monte rapidement, et déjà la transpiration augmente. Je m'efforce de boire, m'alimenter très régulièrement, et à veiller à ce que le cardio ne monte pas trop, mais celui-ci a déjà tendance à prendre facilement quelques pulses.
 
La montée se poursuit, je double un gars sur un vélo élyptique. Il a lui aussi un dossard et semble parti pour faire la totalité de l'étape sur cet engin. Chapeau !
 
Nous arrivons au sommet, et je bascule directement dans la descente. J'aperçois un gars qui remonte avec une roue complétement voilée, je sais que la descente est étroite et dangereuse, et celui-ci a probablement été victime d'un accrochage au cours de celle-ci. Quelques centaines de mètres plus loin, je dois freiner brutalement, car plein de coureurs se retrouvent à l'arrêt devant moi. Un motard nous informe qu'il y a eu 3 accidents au cours de la descente qui ont nécessité l'intervention des secours. Un hélico viendra d'ailleurs récupérer l'un des blessés, un peu plus bas.
 
Une grosse partie de la descente se fera par à-coup, où nous descendrons quelques centaines de mètres et nous retrouverons bloqués plusieurs minutes. Je finis par arriver en bas, mais cette mésaventure m'aura fait perdre près d'une demi-heure, et elle va densifier le nombre de coureurs, ceux des SAS suivants nous ayants rejoints.
 
Nous abordons la boucle qui nous fait longer l'autoroute jusqu'à Epierre, pour nous faire revenir de l'autre coté vers St Etienne de Cuisnes. Il commence à faire chaud à présent dans la vallée, et il s'agit de ne pas laisser trop de forces dans cette partie. Il y a de nombreux coureurs, aussi j'arrive à me glisser de groupe en groupe pour bénéficier d'une bonne allure.
 
Peu avant Epierre, j'aperçois la zone "sprint", composée de 2 tapis de chronométrages espacés de 250 m. J'accélère et fais l'effort le temps de ces 250 m. Après l'arrivée, j'apprendrais que mon classement sur ce sprint sera de 292e sur 9471. Plutôt pas mal, mais bon, je pense que beaucoup n'ont pas souhaité dépenser d'énergie et se préserver pour la suite.
 
Arrivé à St Etienne de Cuisnes, je prends le temps de remplir mes bidons et j'attaque le col du Glandon. La traversée de St Etienne se fait dans une bonne ambiance, avec de nombreux encouragements. Vêtu d'un maillot à pois, j'aurai d'ailleurs droit à des encouragements plus spéciaux tout au long de la journée.
 
Je connais bien cette montée pour l'avoir déjà effectuée 2 fois par le passé, je sais pourtant qu'il faut rouler à une allure modérée en début de montée, mais le cardio se mets rapidement à monter, et je n'arrive pas à le faire baisser. Je profite au passage d'un spectateur qui m'asperge d'un peu d'eau d'un ruisseau, mais ca ne suffit pas à refroidir le moteur.
 
J'arrive a St Colomban, avec un petit replat qui me permet de souffler un peu, mais c'est aussi à partir de là que la pente se fait ensuite la plus sévère, sans répit jusqu'au sommet. Je continue la montée, mais les pulsations ont encore augmentées, et je sens vraiment que le moteur est en surchauffe.
 
Quelqu'un prononce mon prénom, je me retourne, c'est Seb! Il passe, mais j'avoue ne pas être trop en état de faire la causette avec lui. D'ailleurs, je m'arrête quelques mètres plus loin, prenant le temps de retrouver un rythme cardiaque convenable. Je repars, mais rapidement je suis à nouveau dans le dur, avec des débuts de crampes dans les jambes. J'arrive péniblement à parcourir 1 km ou 2, et arrivé dans les 2 derniers kilomètres, je dois me résigner, et je préfère effectuer cette partie à pied. J'ai monté de nombreux cols, et c'est la première fois que je dois en terminer un à pied, ce n'est pas glorieux... Enfin le sommet n'est plus très loin, et si ça peux me permettre de continuer...
 
Un gars sur le coté est en train de vômir. D'autres marcheurs me dépassent allègrement, et je dois, même à pied, faire quelques pauses. Je me sens au fond du gouffre, et je doute fortement de mes capacités à passer les 2 cols restants.
 
Il y a déjà de nombreux camping cars près du sommet, et en passant près de l'un deux, je me fait arroser abondamment avec un jerrican. La vache, c'est glacial!
 
A 500 m du sommet, je remonte sur le vélo et fais l'effort de terminer jusqu'au col.
 
Le ravitaillement est le bienvenu, je bois du coca, mange quelques quartiers d'oranges. J'ai constaté plusieurs fois par le passé, que cela avait un effet plutôt positif, dans ces moments là. J'en profite pour me dévêtir un peu, le T shirt que je porte sous mon maillot, contribue sans doute pour beaucoup dans cette surchauffe. J'enfile le coupe vent pour la descente... et me rends compte 200 m plus loin, qu'il reste encore les quelques kilomètres de montée jusqu'au col de la Croix de Fer. Tiens, je l'avais oublié celui-là! Heureusement, la montée n'est pas trop pentue, et j'atteints le sommet sans trop peiné. Au final, c'est quasiment une heure que j'aurais dilapidé sur l'ensemble de la montée.
 
Je réenfile le coupe vent, cette fois-ci, et me lance dans la descente. Je reprends du plaisir, et n'hésite pas à relancer un peu et à tourner les jambes dès que je peux, tout en restant prudent, la route n'étant pas toujours dans le meilleur état.

J'aperçois le virage à droite qui marque le début de la montée au col du Mollard, voilà l'instant de vérité, ai-je suffisamment récupéré?... Ce col ne fait que 6 km, mais la pente est quasi constante à près de 7%. Je monte kilomètre, après kilomètre, l'allure n'est pas trop mauvaise, le cardio a cessé de s'affoler, et les jambes ne me font plus trop mal. Ouf, je reprends espoir.
 
Arrêt rapide au ravitaillement, et je m'élance dans la descente du Mollard. Celle-ci est très technique avec de nombreux virages qui s'enchainent les uns après les autres, mais je constate que j'ai fait de gros progrès en descente, et je prends énormément de plaisir dans celle-ci.
 
Au bout d'une interminable descente, j'arrive à St Jean de Maurienne, et prends le temps de remplir les bidons et de manger un peu au ravitaillement.
 
J'attaque les premières pentes de la montée de La Toussuire, il fait encore très chaud. Les premiers
kilomètres sont les plus difficiles, et si j'arrive à tenir sur ceux-ci, ce sera bon pour le moral. Je dépasse de nombreux concurrents, qui se sont arrêtés dans les quelques coins d'ombre. A présent je suis beaucoup mieux, et j'enchaine les kilomètres à allure régulière, sans caller. Régulièrement, des spectateurs nous aspergent avec des jets d'eau, ça fait un bien fou! Nous passons le Corbier, beaucoup de gens nous encouragent. Il reste encore quelques passages pentus, mais je sais que plus rien ne pourra m'arrêter dorénavant. J'atteints La Toussuire, et je me permet même de finir sur la plaque.
 
Sitôt passé la ligne, on nous remets la médaille et le T Shirt de Finisher.
 
En 2012, j'avais bien passé le Glandon et j'avais ensuite coincé dans La Toussuire. Cette année ce fût l'inverse, heureusement que j'ai réussi à inverser à la tendance sur la seconde partie de l'épreuve.

Je retrouve Seb à l'arrivée, heureux d'avoir été au bout en 8h50. Quand à Tim, il réalise lui aussi une belle perf en passant sous la barre des 8h.
 
Comme les précédentes, cette Etape du Tour me laissera plein de bons souvenirs. Je suis loin du temps que je m'étais fixé, mais qu'importe, le passage sur la ligne d'arrivée aura suffit à faire oublier tous les mauvais moments de la journée.

Quelques Chiffres:

Col de Chaussy (1C)              15,4 km à 6.3 %
Col de la Croix de Fer (HC)   22,4 km à 6,9%
Col du Mollard (2C)               5,7km à 6,8%
La Toussuire (1C)                   18km à 6,1%
Mon temps:                            9 h 26 mn 01 sec
Ma position à l'arrivée:          6333
Le nombre de finishers:         9877
Le nombre de partants:        12092
Le nombre d'inscrits:           15000

La Vidéo:



dimanche 5 juillet 2015

Le Défi des Fondus de l'Ubaye 2015

Adepte de la pratique du vélo sous toutes ses formes, ce défi se présentait à moi comme une nouvelle épreuve qu'il me fallait tenter un jour. A vrai dire, je n'avais pas spécialement prévu d'y participer dès cette année, mais un changement dans mon programme initial, et le décalage de mes vacances m'offre finalement cette opportunité. Je pourrais ainsi participer à l'épreuve le lendemain de mon arrivée, et profiter de la semaine qui suivra pour monter d'autres cols dans cette région de l'Ubaye que je ne connais pas.
 
Le principe de ce défi est simple; au départ de Barcelonnette, effectuer jusqu'à 7 montées, en moins de 24h, et dans cet ordre: Col de Vars, Station Sainte-Anne, Cime de la Bonette, Col de la Cayolle, Col d'Allos, Col Saint-Jean, Col du Pontis. L'accès à la confrérie se fait dès lors qu'on a monté 4 cols (Membre), 5 cols (Maître) ou 7 cols (Grand Maître). Je me fixe pour objectif les 5 cols, avec l'espoir de pouvoir continuer sur les 7 cols.
 
Contrairement à une cyclosportive, le parcours n'est pas en boucle, une fois un col atteint, on le redescend et on passe au suivant, ce qui permet à chacun d'arrêter quand bon lui semble. Il n'y a pas de classement, et chacun est libre de rouler à son allure.
 
Cerise sur le gâteau, nous pédalons pour une bonne cause, et notre engagement est en quasi-totalité reversé à l'association "Vaincre la Mucoviscidose". Même les commerces locaux y vont de leur soutien, en fournissant la majeur partie des ravitaillements.
 
A une semaine de l'événement, ma participation est plutôt compromise, je souffre d'un mal de dos, qui je pense va rapidement s'estomper, et à l'inverse, à 3 jours de l'épreuve, celui-ci me fait un mal de chien, m'interdisant toute possibilité de monter sur un vélo. Heureusement, tout va rentrer dans l'ordre aussi rapidement que le mal était venu, et je redeviendrais opérationnel le jour J.
 
Arrivé à Barcelonnette le vendredi en début d'après-midi, je retire ma plaque de cadre et assiste à la réunion d'information organisée en fin de soirée. Tout nous est clairement expliqué: les contrôles en haut des cols, les ravitaillements, la possibilité de laisser des affaires à différents points du parcours, ... Pour la sécurité de tous, nous devrons pointer à chaque lieu de passage et informer de notre souhait d'arrêter ou inversement de continuer vers d'autres cols.
 
Samedi matin, je fais partie de la première vague à s'élancer à 5h30 de Barcelonnette. Ceux ayant prévu de 1 à 3 montées s'élanceront à 8h. Nous pointons notre carte de route, et nous élançons dans la vallée.
 
Ca roule tranquille jusqu'au pied du col de Vars. Les premiers kms sont assez roulants, et passés les 2 tunnels, la montée démarre véritablement. Les derniers kms sont plus durs, et déjà je croise les premiers qui en ont finis et qui redescendent. J'arrive en haut à mon tour, le temps de pointer ma carte et je redescends.
 
Je reprends la vallée et bifurque vers la station Sainte-Anne. Cette montée est courte mais comporte quelques bonnes portions qu'il faut bien négocier. Les températures commencent à monter, de même que mon cardio qui me semble un peu plus élevé que je ne l'aurais souhaité. J'arrive en haut, me disant que je récupérerais dans la descente.
 
Je regagne la vallée et m'arrête au ravitaillement de Jausier. Il faut à présent attaquer le gros morceau de la journée, la cime de la Bonette et ses 2802 m d'altitude, réputée être le point le plus haut d' Europe pouvant être atteint via une route goudronnée. Il faut faire preuve de patience, les 24 kms de montée pour 1600 m de dénivelé, ne s'avaleront pas d'un coup de pédale. La route est plutôt belle et
large au départ, il fait de plus en plus chaud, mais le léger vent qui souffle fait oublier cette impression. Et pourtant, je suis luisant de sueur, ce qui semble plaire aux mouches qui prennent un malin plaisir à se regrouper autour de moi, et à m'accompagner dans la montée. Ce qui me rassure, c'est que les autres cyclistes que je dépasse emmènent eux aussi leur essaim de mouches satellites. Je tente de les berner par quelques accélérations, mais rien à faire, elles reviennent. La montée se poursuit, et quelques rampes plus difficiles viennent casser le rythme qui était jusque là régulier. De premières crampes apparaissent, et je réalise avoir sous estimé la chaleur et les efforts lâchés dans les premières ascensions. J'absorbe un gel, m'hydrate, mais c'est trop tard, le mal est fait, et je me résigne à faire quelques arrêts dès lors que je me sens dans le dur. Le dernier kilomètre est un mur, et je me fais violence pour aller jusqu'au sommet. Malgré quelques minutes perdues ça et là, je suis encore dans le timing que je m'étais fixé, mais je commence à avoir de gros doute quant à mes capacités à tenir jusqu'au bout.
 
Je redescends à Barcelonnette, et prends le temps de me restaurer convenablement d'une salade de pâtes que les bénévoles de l'association ont pris soin de nous préparer. Je repars avec l'espoir que cette salade sera magique et qu'elle me redonnera mes jambes.
 
J'attaque le col de la Cayolle, même si celui-ci est un peu moins pentu que la Bonette, il est tout de même long de 25 kms et il ne faudra guère plus compter sur l'ombre durant la montée. D'ailleurs, je ne tarderais pas à retrouver mes amies les mouches, venant régulièrement faire un petit bout de chemin avec moi. La première partie du col n'est pas la plus difficile, mais les jambes ne sont pas revenues, et le moral commence lui-aussi à me lâcher. Dommage, car ce col est assurément l'un des plus beaux de la région, j'aurais aimé prendre plus de plaisir à le monter. Vers la fin du col, la pente se fera un peu plus sévère, sans être pourtant excessive, m'obligeant à de nouveaux arrêts. Je me sens tout honteux, d'être là à l'arrêt, alors que les autres me dépassent, certains essayant même de m'encourager. Mes bidons qui avaient été remplis d'eau bien fraiche au dernier ravitaillement, contiennent à présent de l'eau chaude qui me donne mal au ventre. Je repars, mais je sens bien qu'il n'y a plus d'essence, et que le cœur n'y est plus.
 
J'atteins le sommet du col, n'oubliant surtout pas de pointer. Ce col est le 4e, synonyme d'entrée dans la confrérie. Je redescends tranquillement, me disant que les jambes et l'envie reviendront peut-être. Au ravitaillement d'Uvernet, il y a d'un coté, l'accès au col d'Allos, le 5e, et de l'autre le retour à Barcelonnette. Et puis flûte, je rentre, plus l'envie, plus les jambes, et tous ces derniers cols que je n'ai pas monté, je les monterais au cours de la semaine de vacances qu'il me reste dans la région.
 
De retour à Barcelonnette, je rends ma plaque et notifie l'équipe de mon intention d'arrêter là. Une belle balade tout de même de 180 kms pour 4300 m de dénivelé, mais qui me laisse un petit goût de déception. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, mais j'aurais appris de mes erreurs, et aurais déjà rectifié le tir au cours de la chaude semaine qui suivra, concernant certains points qui m'ont fait défaut.
 
En soirée, le repas préparé par les bénévoles est un régal, et tant la soupe à l'oignon que les pâtes me requinqueront à la fois les muscles et le moral. Chapeau à eux, qui assureront le service jusqu'à 5h du matin lorsque les derniers arrivants des 7 cols en finiront.
 
Coté organisation, ce défi fut une vrai réussite, et la trentaine de membres qui y ont contribués, ont œuvrés durant tout un week-end à l'accueil des participants, les pointages, les ravitaillements, la restauration... sans oublier tout le travail amont. Le fruit de tout ce labeur a permis de récolter un peu plus de 17000 € au profit de l'association Vaincre la Mucoviscidose. Franchement, un grand bravo, et un grand merci à toute l'équipe !
 
Que l'on monte un col, ou 7 cols, ce défi reste un défi personnel, que l'on peux réaliser dans une ambiance très conviviale, et quel que soit son niveau.
 
Je me suis arrêté après 4 cols cette année, mais promis je reviendrais, la région est trop belle, et toute l'équipe des Fondus de l'Ubaye trop sympas !