lundi 25 juin 2018

Les Boucles du Verdon 2018

Avec le beau temps qui revient, la prochaine épreuve qui est prévue à mon programme cette année, me permet d'aller rouler dans une très belle région, celle du Verdon. En effet, Les Boucles du Verdon offrent un magnifique parcours très vallonné et casse-pattes, de 140 km et 2090 m de dénivelé. Le décor y sera de toute beauté, avec le lac de Sainte Croix, qu'il nous faudra contourner.


Jean-François s'est lui aussi laissé séduire par le parcours, et je le retrouve avec Brigitte, au camping de Gréoux Les Bains, d'où sera donné le départ.
 
Le temps devrait être plutôt ensoleillé et agréable, mais il n'est pas exclu quelques averses orageuses. J'en essuie d'ailleurs quelques unes sur la route, le vendredi, peu avant mon arrivée à Gréoux.
 
Nous profitons du samedi pour visiter un peu la région, et retirer nos dossards.
 
L'organisation  avait eu une bonne initiative, en organisant pour les accompagnateurs, une visite de Gréoux, à laquelle Brigitte souhaitait participer. Malheureusement, alors que nous souhaitions l'inscrire sur place, nous apprenons qu'il fallait s'inscrire au préalable, et que la visite avait finalement été annulée, faute de participants. Dommage, il manquait probablement d'un peu plus d'informations sur le site de l'événement, pour que les gens s'inscrivent et que la visite puisse être maintenue.
 
Dimanche matin, JF et moi nous préparons. Nous avons quelques hésitations sur notre tenue vestimentaire. Il devrait faire beau, mais il n'est pas exclu un peu de pluie en fin de parcours. Je me contenterais de la tenue courte, sans me charger davantage.
 
Nous nous rendons au départ, et celui-ci est donné à 8h30 pour le grand parcours, et un quart d'heure plus tard pour le petit parcours.
 
Je fais un départ prudent, les rues de Gréoux sont étroites, et je ne souhaite pas prendre de risque inutile. Je perds rapidement JF de vue, mais je me doute qu'il doit se trouver quelque part devant moi. Passé le pont qui enjambe le Verdon, c'est le Km 0 officiel, et la course est véritablement lancée. Les premiers kilomètres sont en légère montée, ce qui a pour effet de morceler assez rapidement le peloton.
 
Après quelques km, je me retrouve dans un petit groupe de 5 coureurs où l'entente est bonne et chacun est prêt à collaborer.
 
Nous nous faisons passer par un groupe de 5 coureurs, à vive allure. Nous n'essayons même pas de les suivre, tant ceux-ci semblent se déplacer à la vitesse d'un avion de chasse. Je n'ai pas compris sur le coup, mais il s'agit en fait des premiers du petit parcours qui nous rattrapent, alors qu'ils sont partis un quart d'heure après nous.
 
Quelques minutes plus tard, un second groupe plus conséquent, et lui aussi du petit parcours, nous rattrape. Nous faisons cette fois l'effort pour nous y accrocher. Quelques kilomètres plus loin, 2 coureurs, du même club, s'accrochent et chutent, heureusement sans entraîner personne avec eux. Cet incident calme un peu l'allure du groupe, mais celui-ci repart de plus belle un peu plus loin, et je dois me mettre dans le rouge pour essayer de m'accrocher. Mais l'effort est vraiment trop conséquent pour moi, et je retrouve finalement 2 de mes anciens compagnons qui n'ont pas réussi à tenir l'allure eux non plus.
 
Nous passons la bifurcation des 2 parcours, et nous nous relayons tous les 3. Nous rattrapons un autre coureur, mais celui-ci doit s'arrêter un peu plus loin pour un problème mécanique.
 
Nous arrivons au pied de la première véritable difficulté, avec pas loin de 6 km de montée. La pente n'est pas très forte, et je me place en tête de groupe pour imposer le rythme. Après quelques kms, nous ne sommes finalement plus que 2, l'autre coureur étant un local de Gréoux. Il connaît bien cette montée, et il me motive à faire l'effort, à chaque fois que nous avons d'autres coureurs en point de mire devant nous.
 
Nous basculons dans la descente, où s'en suit une partie vallonnée, dans laquelle nous rejoignent quelques uns des coureurs que nous avions rattrapés dans la montée. Nous commençons à apercevoir le lac de Sainte Croix au fond de la vallée, et nous finissons par le traverser un peu plus tard.
 
Après une rapide montée, nous arrivons à hauteur d'un ravitaillement. Quelques gars de mon groupe s'arrêtent, alors que je reconnais le maillot de JF, qui est lui en train de repartir. Nous échangeons quelques mots sur nos conditions respectives, et poursuivons ensemble.
 
A l'approche de Moustiers-Sainte-Marie, nous arrivons au pied de la seconde difficulté, celle-ci doit
faire environ 2 km, mais les pourcentages y sont au delà des 10%, avec des pointes allant même jusqu'à 20% sur quelques mètres. Tout le monde s'arrache pour monter, et j'en termine non loin de JF à son sommet.
 
Je poursuit quelques kms, avec 2 coureurs, avant que le groupe précédent ne se reforme, et c'est JF qui en donne l'impulsion, la plupart du temps. Nous alternons descentes et montées, et je ne me sens pas très à l'aise dans les descentes, celles-ci étant souvent assez techniques, avec des portions gravillonnées où en mauvais état. Je me fais d'ailleurs souvent lâché dans les descentes, tandis que j'arrive fort heureusement à revenir dans les montées. Dans l'une d'entre elles, je remonte d'ailleurs tout le groupe, pour retrouver à son sommet les 2 plus anciens, dont JF fait parti, et qui sont les plus en forme du groupe.
 
Je ne suis plus très frais, mais j'avoue que JF est le lièvre qu'il me faut, et l'allure qu'il impose devant moi, est celle qui me convient le mieux à ce moment de la course. Je ne suis pas en mesure d'aller plus vite, mais je suis motivé à faire les efforts pour rester dans sa roue.
 
Alors que nous approchons de Gréoux, nous dépassons un VTT, mais celui-ci équipé en assistance électrique, prends un malin plaisir à nous redépasser dans la montée qui suit.
 
Nous rentrons dans Gréoux, et à un rond-point, j'entends des encouragements qui semblent pour moi, mais je n'ai pas le temps d'apercevoir Brigitte, alors que je suis trop occupé à tenir la roue de JF.
 
Nous en terminons en à peine plus de 5h, à une bien modeste place dans le classement, mais heureux de nos courses respectives. Le temps, même s'il devenait plus menaçant en fin de parcours, se sera finalement maintenu, et le parcours, même si on reste loin de la haute montagne, aura tout de même comporté quelques belles difficultés, le tout au milieu d'un décor sublime. Cerise sur le gâteau, JF est classé dans sa catégorie, et il aura le plaisir de monter sur le podium.
 
L'organisation, le fléchage et la convivialité des participants, auront été des points qui ont fait le succès de cette cyclosportive, même si le parcours aura été jugé moins difficile que les autres années.


 

La vidéo:


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire